Le cabinet d’avocats Nelissen Grade se distingue par son approche multidisciplinaire. Grâce à nos différentes expertises regroupées sous un même toit, nous pouvons approcher des dossiers complexes sous plusieurs angles. Un exemple ? Joke Decabooter est spécialisée dans le droit de la famille, Jens Behets dans le droit des sociétés : il arrive toutefois que leurs disciplines se croisent et qu’ils soient amenés à gérer une affaire ensemble. Nous les avons rencontrés pour en savoir plus !
Bonjour Joke, bonjour Jens ! Vous travaillez tous les deux depuis longtemps chez Nelissen Grade et vous avez chacun votre domaine d’expertise. Vous arrive-t-il de collaborer sur certains dossiers ?
Jens : « Bien sûr ! Chez Nelissen Grade, nous travaillons par groupe d’expertise, avec une connaissance approfondie d’une certaine branche du droit et une formation dans celle-ci. Nous disposons ainsi d’équipes spécialisées dans le droit des sociétés, le droit du travail, le droit civil... Lorsque nous recevons un dossier qui touche plusieurs domaines du droit, nous nous réunissons avec les avocats concernés pour traiter l’affaire dans sa globalité. »
Joke : « Lorsque des clients nous posent une question qui relève autant du droit des sociétés que du droit de la famille, je les reçois avec Jens pour le premier rendez-vous. Nous pouvons ainsi cerner de quelle branche relève le cœur du problème. Nous travaillons ensemble plus efficacement. »
Pouvez-vous nous donner un exemple dans lequel le droit de la famille et le droit des sociétés se croisent ?
Joke : « L’exemple le plus courant est le divorce de deux personnes actionnaires d’une même société. Il peut s’agir d’un actionnariat actif ou d’une conséquence du régime matrimonial des parties. Dans ce cas, on se trouve dans un mélange de droit de la famille et de droit des sociétés. »
Jens : « Vu les tensions qui vont souvent de pair avec le divorce, la poursuite commune n’est pas toujours évidente. Si elle est toutefois possible, il faut à tout le moins s’entendre sur les modalités, qui peuvent être reprises dans un pacte d’actionnaires. Si la poursuite commune n’est plus envisageable, une sortie (une partie reprendra la participation de l’autre) s’imposera. Enfin, la dissolution et la liquidation de la société sont également possibles. Elles nécessitent également de mettre en place de bons accords. »
« Pendant que j’élabore l’acte de divorce par consentement mutuel, Jens réfléchit à la répartition des parts et à la poursuite opérationnelle de la société. Notre cabinet d’avocats a pour grand avantage de combiner ces expertises, et nos clients en profitent énormément. »– Joke Decabooter
En quoi ce type de dossiers est-il complexe ?
Joke : « Ce n’est pas une problématique d’actionnaires classique. Ces dossiers sont chargés émotionnellement en raison de l’amour qui unissait les parties et de l’existence éventuelle d’enfants. Par ailleurs, les clients sous-estiment parfois la complexité des dispositions à prendre. Ce n’est que lorsque nous leur indiquons plusieurs points d’attention spécifiques que nous arrivons à une solution exploitable et vivable. »
Jens : « Lorsque des ex-conjoints disent qu’ils souhaitent poursuivre leur société, toutes les hypothèses doivent faire l’objet d’une discussion. On doit envisager les dispositions à prendre en cas de maladie ou en cas de décès, mais aussi déterminer la procédure décisionnelle. Lorsqu’ils se séparent aussi professionnellement, on entame alors une discussion sur la poursuite et l’aspect financier. »
Joke : « Lorsqu’un couple divorce, la relation change et le facteur de faveur disparaît souvent. À ce moment-là, il est utile qu’un document rappelle aux deux parties leurs devoirs et garantisse un environnement professionnel. »
« Il est préférable que les partenaires réfléchissent de manière proactive aux implications par rapport au droit des sociétés. Cela évite les discussions et les impasses lorsque le volet relationnel ne fonctionne plus. »– Jens Behets
Travaillez-vous principalement sur des situations de conflit ?
Jens : « En cas de divorce, notre collaboration est nécessaire. Mais il est préférable que les partenaires réfléchissent de manière proactive aux implications avec le droit des sociétés. Cela évite les discussions et les impasses lorsque la relation ne fonctionne plus. »
Joke : « Nous accompagnons également nos clients dans ce processus. La réflexion sur un éventuel contrat de mariage se fait non seulement préalablement au mariage, mais aussi pendant le mariage, lorsque les époux souhaitent mettre au clair un certain nombre de questions. »
Quel est l’atout du cabinet d’avocats Nelissen Grade par rapport à ces questions juridiques ?
Joke : « Peu de cabinets d’avocats sont spécialisés à la fois dans le droit de la famille et le droit des sociétés. Chez Nelissen Grade, on retrouve ces deux expertises. Grâce à la structure unique de notre cabinet, nous pouvons facilement nous concerter, échanger des idées et communiquer avec nos clients. »
Jens : « Il est important que les volets “droit de la famille” et “droit des sociétés” avancent de manière efficace en parallèle, sans retard. Cette expertise interne dans les deux domaines nous permet d’aborder de manière professionnelle toutes les facettes d’un divorce ou les dispositions prises de manière proactive. C’est une grande plus-value. »
Merci pour cette interview, Joke et Jens !
Conseil : vous dirigez une société avec votre conjoint ? Un pacte d’actionnaires peut s’avérer utile en cas de conflit, mais également lorsque tout va bien. Cela pourra vous éviter des discussions ultérieures.
Contactez-nous. Nous examinerons votre dossier sous tous les angles juridiques.
Contactez-nous